Cohabiter avec dame nature en ville

L’environnement est l’affaire de tous. Habitants comme collectivité nous avons notre rôle à jouer dans la transition écologique. Cette transition ne concernant pas la simple gestion des déchets, elle accompagne le développement de nouveaux enjeux économiques, sociaux et sociétaux. Le développement durable se définit comme « un mode de développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins ».
On vous propose, ici, quelques gestes à adopter pour mieux cohabiter avec dame Nature en ville.

Que faire des déchets verts ?

Jardin rime avec déchets verts d’entretien. Vous taillez vos arbres, coupez les vieilles branches et ne savez pas quoi en faire ? Vous en avez marre d’aller à la déchetterie tous les quatre matins ?

Il existe des solutions pour vous faciliter la vie.

Tout d’abord, entasser ses déchets de manière optimale. En réalisant une fascine sur l’une des bordures de votre jardin, vous pourrez stocker bien plus de branches mortes avant de vous rendre une fois de plus à la déchetterie. Un tel fagot de branchages peut aussi vous cacher de vos voisins et remplacer le mur en pierre qui perturbe la continuité écologique entre les terrains privés.
Ainsi, vous conciliez une bonne gestion des déchets avec une préservation de votre vie privée sans bloquer le passage de jardin en jardin au hérisson d’à côté. Et si vous êtes toujours embêtés par des aller-retours à la déchetterie, vous  pouvez vous rassembler avec vos voisins et faire appel à plusieurs à Vert le Jardin. Cette association met à disposition de ses adhérents des broyeurs offerts par Rennes métropole. Il suffit d’adhérer à l’association, soit 50€ par an, et vous pouvez emprunter le broyeur le temps d’un après-midi (emprunt individuel ou collectif).

Broyer vos déchets, c’est diminuer leur volume jusqu’à 10% du volume initial. Mais le broyat est aussi très intéressant pour lutter contre l’érosion, améliorer la qualité donc la fertilité du sol.

 

Et si on éteignait nos lumières ?

Si les espèces diurnes sont invitées à se faire plus nombreuses à Saint-Grégoire, les espèces nocturnes ont tendance à disparaître des milieux urbains. On ne le pense pas souvent mais un grand nombre d’espèces animales terrestres vivent la nuit, soit un tiers des vertébrés (mammifères, reptiles et oiseaux) et deux tiers des invertébrés (insectes).
Toutes ces espèces sont en danger en ville à cause d’un phénomène de pollution lumineuse issu de la lumière artificielle perdue ou réfléchie par l’éclairage nocturne. Cette luminosité perturbe leur cycle de vie, leur sens de l’orientation et leur cycle de migration parfois. Même s’il est rare de croiser ces animaux puisqu’ils se réveillent quand la ville s’endort, ne les oublions pas !
Le concept de Trame Noire a été instauré en 2007 dans le Grenelle de l’Environnement pour inciter les communes et habitants à œuvrer en faveur de cette biodiversité. Installer des lampadaires à éclairage bas, mettre en place une gestion différenciée de l’éclairage nocturne sont des mesures possibles. À Saint-Grégoire, en accord avec Rennes Métropole et en fonction du passage des bus la nuit, l’éclairage est coupé entre 1h30 et 5h ou entre 2h30 et 5h. L’éclairage est aussi équipé de LED afin de profiter d’un éclairage moins énergivore.